dans le quartier du Panier, à Marseille, au bas du bar des treize coins. En face du marchand de quatre saisons, l’Évêché, l’Hotel de Police.
C’est le point .

::Action: :
Il s’agit de chaparder quelques bonbons à un marchand de fruits et légumes qui n’est pas dupe, pour un sou, de se faire voler. Les fruits et légumes masquent et peignent la façade, mais seuls les bonbons « dérobés » comptent. C’est un jeu. Tous, du marchand aux enfants, sont conscients des règles. Le vol est interdit, une règle. Sortir du magasin avec dans les poches plus de bonbons qu’il n’en faut pour tous, une règle. C’est la rencontre .
Les enfants viennent des quartiers voisins chez ce marchand. D’autres, qui ont quitté le quartier, prennent le tramway pour revenir « ici ».
Tous viennent, pour qu’au point s’ajoute la rencontre .

À présent, à partir de ce quartier, un point de rencontres, dans un aéroport ou une gare, est-ce un point de rencontre[S] ?
Ce me semble être un non-lieu où seul le point compte. Et la rencontre point vide ne se passe pas. Le point ne génère pas de liens créateurs de sens commun. L’action est effacée au bénéfice de la fonction : « rendez-vous ». Au point de rencontres point de rencontre[S].