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Préambule
vendredi 13 mars 2009, par
Préambule :
Las Letras, là j’arrive
Las Musas, là je travaille.
Las Musas 2°B nous rêvons,
Las Musas 2°C nous rêvons.
Las Letras, las je dors.
Las Letras, las Musas. Par dessous, le voyage, le métro donne un temps et un espace hors de tout repaire. Je glisse parmi les arrêts. Les portes s’ouvrent se ferment, juste à côtés, des extraits d’article de la constitution reproduit sur le cadre de la porte me rappellent que le pays est une démocratie de trente ans.
Las Musas, la Musas. Par dessus, les parcours, les quartiers neufs aux rectangles clos sur les lieux de vies communes. La vie publique, se passe dans les rues perpendiculaires, rythmées de feux. dans une ville étendue, ici aussi entourée d’une ligne de montagnes.
Las Musas, Las Letras. Retour au Métro. Particularité la ligne 6 est en cercle, vous pouvez enfin dormir sans craindre de vous réveiller au terminus, il n’y en a pas. Seul le temps vous arrêtera dans votre course, l’heure de fermeture du métro.
Las Letras, Las Letras. Je revois les films à l’hôtel. Je prépare les ateliers du lendemain, puis je sors de cette petite pièce, hors cadre nécessaire. Les moments passés sur le bord d’un comptoir à parler dans un "espagnais" et un "françol", voir en anglais lorsque l’imagination manque. Ici, les moments longs occupent un coin d’à peine 40 cm2.
Le temps va au-delà de l’espace pour s’étendre. Il glisse sur les mots, un coin de bar au bar du coin.